Qui sommes-nous ? Que faisons-nous ?
La compagnie a trois autres axes de développement :
- Elle valorise davantage les créations de Michel André pour donner une meilleure lisibilité entre les activités du théâtre et son travail de metteur en scène.
- Elle est une structure accompagnante pour des premiers ou seconds projets de création d’artistes sans structure juridique pour les porter.
- Elle ouvre un chantier de création à la croisée des arts et des sciences intitulé La pensée coulisse.
1-Les créations de Michel André :
En 1994, Michel André fonde la compagnie La Cité avec Florence Lloret pour porter ses créations. Il oriente son théâtre vers une écriture de plateau en prise avec la vie de ceux et celles qu’il convie à partager la création de ses spectacles. Entre 1994 et 2001, il crée quatre spectacles : L’entretien du solitaire, Meilleurs souvenirs de Grado ET Haute-Autriche, Fils de Marseille et Enfin la fin.
En 2003, Michel André et Florence Lloret poursuivent leur démarche vers un théâtre de la relation, sans cesse en prise avec le réel, en transformant la compagnie La Cité en Théâtre La Cité. Ainsi, durant onze ans, Michel André met en scène des spectacles en tant que directeur artistique du Théâtre La Cité, sans compagnie dédiée. Dans la continuité de ses précédentes créations de Michel André (Rue des Muguets, Nous ne nous étions jamais rencontrés, Jusqu’ici tout va bien, L’alphabet des oubliés), le travail de la compagnie se construit à partir d’histoires vraies, d’écritures de l’intime, d’une réflexion sur notre présent et d’un croisement entre les sphères du spectacle vivant et des sciences sociales. En 2022, en lien avec l’équipe du Théâtre La Cité, il décide de fonder la compagnie D’ici Demain d’abord pour valoriser davantage ses créations et donner une meilleure lisibilité entre les activités du théâtre et son travail de metteur en scène qui s’articule autour de deux types de projets de création :
Les Sujets à Vif
Depuis 2017, ce travail prend la forme de SUJETS À VIF qui constituent un cycle de conférences théâtralisées ou de solos intimes à destination de la jeunesse en collaboration avec un·e chercheur·euse ou un·e auteur·trice. Chaque nouvelle création se décline en deux formes : l’une à destination des salles de théâtre, et l’autre plus légère, qui peut être itinérante et jouée dans des lieux non-dédiés.
- Ne laisse personne te voler les mots (2017-2020) Premier volet des
sujets vifs,
questionnait les crispations identitaires actuelles et l’histoire du Coran, à partir de l’histoire vécue de Selman Reda et en collaboration avec l’islamologue Rachid Benzine. - Le Pas de l’Autre Deuxième volet, porte sur les migrations induites par le changement climatique en collaboration avec le chercheur François Gemenne.
- La Machine c’est moi Ce troisième volet s’est construit en collaboration avec le penseur Fabian Scheidler, auteur de La fin de la Mégamachine, un essai philosophique et politique qui interroge l’histoire de l’Humanité au prisme de la notion de progrès.
- À la ligne - Feuillets d’usine : Ce quatrième volet s’est construit à partir du texte de Joseph Ponthus. Il interroge la condition moderne du travail intérimaire.
- Le Parlement des choses #3, création partagée avec des lycéen·nes autour de la défense du vivant.
- L’amour sans moi, création partagée adultes sur la question de l’amour avec pour point de départ l’ouvrage de la sociologue Eva Illouz
Formations : INFORMATIONS À VENIR
Les créations partagées :
Depuis la création du Théâtre La Cité, Michel André mène des ateliers de création partagée avec des participant·es non professionnel·les adultes et jeunes. Auparavant portés par le théâtre, ces ateliers de création partagée le sont aujourd’hui par la compagnie D’ici demain. Cette année, deux créations partagées se déploient, l’une adressée à la jeunesse et l’autre aux adultes :
2- Une structure accompagnante
Cette année, nous construisons deux types de compagnonnages avec des artistes qui partagent nos valeurs, avec qui nous voulons tisser une relation sur le temps long et qui s’inscrivent dans la démarche des écritures du réel, mais qui n’ont pas exactement le même degré d’implication dans la vie du lieu. D’un côté, il y a les compagnies dites alliées
(sur quatre ans et plus, de compagnonnage) ; et de l’autre, celles dites associées
(deux ans de compagnonnage).
Dans le premier cas, au degré le plus élevé des collaborations que nous engageons, nous accompagnons un ou plusieurs projets en cours de création du travail des compagnies alliées. Plus précisément, nous leur proposons des temps de résidence, nourrissons des échanges et retours critiques proprement artistiques, organisons des temps de monstration ouverts au public, participons à la diffusion de leur travail auprès de nos partenaires, programmons certaines créations dans la Biennale des écritures du réel. En échange, elles s’impliquent, tout d’abord, dans les différentes activités de transmission du théâtre. D’une part, elles dirigent artistiquement un espace de création partagée jeunesse et assurent l’accompagnement éducatif d’une troupe jeunesse en théâtre ou en danse. D’autre part, elles assurent également un accompagnement plus poussé auprès de 8 à 10 jeunes (issu·es des créations partagées) qui suivent notre parcours d’insertion professionnelle, allant parfois jusqu’à investir certains de leurs propres moyens financiers, humains et techniques. Ensuite, elles co-construisent avec nous des temps de programmation dans la Biennale des écritures du réel et en année hors Biennale. En effet, tantôt elles s’investissent dans la co-construction de la programmation d’une journée festive et partagée sur les quartiers où nous nous impliquons ; tantôt, elles ont des cartes blanches pour inventer des formats innovants avec nous (soirée spéciale, ateliers, projet de territoire…).
3- La pensée coulisse
Ces trois dernières années, nous avons mis en place ce que nous avons nommé une “École éphémère”, à savoir un programme de conférences et de rencontres mais aussi de formes hybrides, mettant en lumière la parole de chercheur·euses et de penseur·euses. Aujourd’hui, nous aimerions que cet espace de pensée n’existe pas uniquement à l’occasion de la Biennale mais puisse bel et bien s’inscrire au long cours au Théâtre en permettant la participation active des publics.